Élodie Woock : « Le Cameroun a un vivier impressionnant de jeunes joueuses »

Elodie Woock est Directrice des activités sportives scolaire à l’Université de Toulouse, ancienne internationale Française, Coach de football féminin. Elle est venue au Cameroun, pour participer au développement du football féminin avec son expertise avéré.

Après avoir rencontré les différents acteurs directs du football féminin au Cameroun, Elodie a discuté avec la presse lors d'un entretient initié par Bertille Bikoun présidente du comité provisoire de gestion de l'Association des journalistes sportifs du Cameroun . Au terme de ces échanges qui se sont tenu le 18 octobre à l'hôtel des députés à Yaoundé, la jeune dame engagée dans la vulgarisation et le développement du football féminin a répondu à quelques questions.

Quel est l’objet de votre venu au Cameroun ?

« Ma visite au Cameroun concernant le football féminin, c’est parce que je pense que le Cameroun a un vivier impressionnant de jeunes joueuses, qui méritent d’accéder au haut niveau, si je peut apporter un petit peu de compétence de d’expertises, pour les accompagnés sur leurs projets de développement concernant les différents acteurs j’en serai la plus ravie. Et puis, c’est un peuple si accueillant et je pense que dans les années qui suivent on pourra les voir, au haut niveau, puisqu’ils savent effectivement apprendre vite. C’est une source de ressources humaines importante.

Depuis votre arrivée, vous êtes en contact avec les principaux acteurs du football féminin au Cameroun, quelle lecture faite vous de ce football ?

« Je pourrais dire que le premier aspect c’est ma motivation. Les différents acteurs sont extrêmement motivés pour développer le football féminin. Que se soit au niveau de la commission de la féminisation du football féminin, que se soit, de la fédération elle-même, ou de l’Anafoot, ils sont tous inscrit dans cette dynamique. Et la motivation est source effectivement de résultats, puisqu’au départ, si on n’est pas motiver, on ne peut pas réussir. Maintenant la deuxième approche, c’est la structuration de certaines choses, pour amener à la formation des cadres, des compétences supplémentaires, qui permettront justement ce développement du football féminin camerounais. »

Quelles est la lecture que vous avez faite du match du Cameroun face à la France et des performances Camerounaise ?

« Je pense qu’elles n’ont pas eu la chance de s’exprimer peut être pleinement. Je pense qu’elles sont capables de faire bien mieux, après, c’est vrai que c’est une première confrontation avec une nation qui est peut être un peu plus structuré, un peu plus en avance avec certaines choses. Mais on a pu voir des qualités mentales des joueuses du Cameroun, et des qualités mentales qui je pense sont importantes, et qui seront d’actualités prochainement. »

Au moment vous partez du Cameroun, satisfaite des rencontres que vous avez faite ?

« Complètement. Je suis entièrement satisfaite et ravi d’avoir rencontré les différents acteurs du développement du football féminin. Que se soit à la Fédération, à la commission, les journalistes sportifs, qui supportent effectivement le monde du football féminin. »

On peut espérer que vous allez revenir au Cameroun ?

« Je l’espère également, puisque mon séjour a été court, et intensif. Pour prendre le temps de nouveau, de discuter avec les nouveaux acteurs et de partager nos expériences et nos compétences communes. »