Geraint Thomas remporte le Tour de France, une domination totale ?

A la surprise générale, Geraint Thomas a remporté à 32 ans le premier Grand Tour de sa carrière, alors que le gallois n’avait jamais réussi à se hisser dans le top 10 de tous ceux auxquels il avait pris part jusqu’à présent. Et pourtant, le nouveau leader du Team Sky a fait preuve d’une domination totale, que ce soit en montagne, ou sur l’exercice chronométré, voir même au moment d’aller chercher au sprint de précieuses secondes de bonification. Un Tour maîtrisé à la perfection, qui mérite le respect.

Que ce soit lors des sprints intermédiaires ou au moment de franchir la ligne d’arrivée, Geraint Thomas a également construit son succès sur la Grande Boucle en ne laissant rien au hasard. Une tactique qui a semblé faire sourire ses adversaires en première semaine, mais qui s’est avérée payante sur le long terme. Au total, c’est plus de 30 secondes que le leader du Team Sky a récolté en route, soit plus d’un quart de son avance sur son dauphin Tom Dumoulin.

Vainqueur coup sur coup à La Rosière et à l’Alpe d’Huez, Geraint Thomas était tout simplement le plus fort en montagne sur ce Tour de France 2018, et à aucun moment, ses adversaires n’ont été en mesure de le mettre en difficulté, si ce n’est à Mende, où il a lâché quelques secondes face à un Primoz Roglic déchaîné en 3ème semaine. Dans ce domaine, il a par ailleurs été supérieur au Chris Froome version 2017, qui s’était montré moins dominateur.

Impressionnant sur le chrono par équipes avec son équipe, il a ensuite été le plus fort lors du dernier chrono disputé dans le Pays Basque. En tête aux 2 pointages intermédiaires, il a ensuite néanmoins laissé filer la victoire, ne prenant aucun risque dans la dernière descente.

La fin de la réputation d’un coureur poissard

Souvent moqué pour sa malchance, Geraint Thomas a cette fois-ci réalisé un sans fautes, et aucun grain de sable n’est venu se mettre en travers de son chemin. De plus contrairement à tous ses adversaires, il a su se déjouer de toutes les embûches qui se dressaient sur sa route.