Mondial Russie 2018 : Les Journalistes sportifs Camerounais à pieds d’œuvre à Moscou

Les journalistes sportifs Camerounais sont déjà en Russie, pour la couverture de la coupe du monde Russie 2018.

Cette coupe du monde de football 2018 se tiendra du 14 juin au 15 juillet 2018.

Au nombre de 6, ils sont reconnaissable de part leurs vestimentaires, ils arborent fièrement les maillot et survêtement de l’équipe nationale du Cameroun.

Malgré l’absence de leur pays à ce mondial, ils sont tout de même présents. Des visages reconnaissables tels, Jean Jacques Ewong, Raphael Happi, David Eyengue, Sylvain Kwambi, Richard Naha, et Frida Nolla, la seule dame du pelleton. Tous de la presse privée Camerounaise, ils sont bien décidés à faire vivre au Camerounais, le grand rendez-vous du football mondial, en direct.

Arrivé, le samedi 9 juin aux encablures de 20h (heure de Moscou), les Lions de la plumes ont pris leur quartiers dans le centre ville à Dobrinskaya. Ce 10 juin, ces journalistes se sont rendu au centre de presse, pour retirer leur accréditation, histoire d’effectuer en toutes légalités leur préparation en vu d’être prêt le 14 juin.

Sylvain Kwambi journaliste reporter d’images à Press Sports, donne les détails sur sa première journée de travail en Russie.

« Le matin je me suis réveillé et avec les confrères, on a décidé de former une team Cameroun ici en Russie. On a tenu un petit briefing, pour pouvoir coordonner nos déplacements et nos travaux. Ensuite nous avons pris le métro pour nous rendre au centre d’accréditation où nous avons été immédiatement pris en charge par les volontaires qui nous ont guidés où nous devions prendre nos accréditations et en moins de 5 min, nous avons été servis, ainsi que nos tickets gratuits de transports en commun. Puis nous nous sommes rendu au centre media, où nous avons débuté le travail. ».

Richerd Naha, journaliste à ‘’La team 99.9 ‘’ arrivé pour la première fois en Russie confie ses première impressions.

« Ce qui m’a marqué à Moscou, c’est l’Architecture. Lorsque tu arrive à Moscou c’est différent de ce qu'on t’a raconté. On sent un pays organisé, structuré, et je trouve qu’il y a eu beaucoup de désinformation au tour de la coupe du monde Russie 20189 et la fête sera belle, et tant pis pour ceux qui n’y seront pas. ».

Raphael Happi Biele, photojournaliste à Zonefoot.net déjà venu en Russie pour la coupe de confédération constate les important changements.

« Effectivement, il ya eu beaucoup d’améliorations par rapport à la fois dernière où nous étions en coupe de confédération. La ville était carrément encore en chantier, et aujourd’hui, tout ce qui était en chantier est achevé. Et la beauté de la ville dénote de la qualité du travail des Russes. Et pour moi, ça a été une agréable surprise. Un regard rétrospectif des 1 an passé nous permet de nous rendre compte qu’ils essayaient de se renseigner sur les différentes améliorations et leurs préoccupations étaient de savoir les difficultés que nous rencontrons et les améliorer. Le résultats final est que c’est bien, c’est beau et c’est plaisant de se retrouver dans cette fête. ».

David Eyengue Nzima, journaliste au journal le ‘’Jour’’, revient sur sortie médiatique de l'ex sélectionneur des Lions indomptables Hugo Broos qui lors de la dernière Coupe des confédérations en Russie avait relevé l'incapacité de la Russie à bien gérer la circulation du flux de visiteurs et les populations.

« Hugo Bross avait sa manière à lui de faire accepter des défaites, il était un stratège en communication et personne n’a compris qu'il détournait toujours les gens de l'essentiel, la défaite, donc seule responsable de ce qu’il avait dit. Maintenant, c’est une tout autre paire de manche. On est à quelques jours du début de la compétition, en plus, nous sommes arrivés un weekend, donc en réalité ce n’est pas encore la grande affluence, on n’a qu’à regarder la salle de presse, qui n’est qu’à un cinquantième prêt donc, pour faire le parallèle, il ne peut pas avoir un déploiement quel qu’il ai embouteillage à Moscou. Mais d’ici le début de la compétition il va y avoir de plus en plus de trafique. Malgré que le Cameroun n'est pas présent, en ce qui me concerne, je n’accompagne pas une équipe en compétition. Je suis dans la suite logique de la progression de ma carrière qui voudrait que le journaliste sportif soit à tous les grand rendez-vous sportifs .».

Jour j-4, le kick off du mondial est très attendu pour les Lions de la plumes Camerounais.