Francis Ngannou : Cameroun, la fuite des coups habiles
C’est à l’âge de 28 ans que Francis Ngannou est partie du Cameroun vers la France qu’il miroitait comme el dorado.
Boxeur Arts martiaux mixtes (MMA), Francis fait les heureux sous d’autres cieux.
Le Cameroun a encore fait sa spécial, laisser partir ses talents, pour faire flotter haut, les couleurs voisine. Mais un indomptable l’est et le restera toujours. Contre toutes attentes, Francis a décidé de se souvenir de ses origines et faire retentir le vert rouge jaune à travers le monde.
Francis disputera ce samedi, aux Etats-Unis, la finale du championnat du monde dans sa catégorie. Au départ boxeur du dimanche et anonyme à Douala, avec un talent ignoré, le natif de Batié a fini par éclore, mais avec le concours de d’autre.
De Migrant Camerounais à star de la MMA, Francis Ngannou a explosé tous les records. Ce samedi à Boston, le bâtiment de 1m93 disputera le championnat du monde UFC des poids lourds en Arts martiaux mixtes (MMA).
Il tire la sonnette d’alarme, le Cameroun est une tanière à Lions puissants. On ne compte plus les nombreux talents qui sont partis pour chercher des aubaines ailleurs. Entre Françoise Mbango, Ndam, Batam et autre athlètes, le pays des Lions indomptables doit se réveiller.
Le Cameroun n’aura pas toujours la chance d’avoir des athlètes tel Francis Ngannou qui ont piochés ailleurs, pour se construire, mais en restant encré dans les racines du pays des Lions.
Les différentes Direction Technique nationales sont elles vraiment fonctionnelle, au regard des nombreux d’athlètes qui prennent la direction d’autres pays. Cella doit être due aux différents guerres internes qui minent les fédérations au Cameroun. Entre mandat clandestin et refus d’aller aux urnes, le sport au Cameroun va mal et les athlètes iront forcément recherché de la considération ailleurs.
Francis n’a plus peur de rien et pense être à la hauteur de toutes les épreuves qui se présentent à lui. « Ca peut paraître bizarre, confie-t-il, mais je ne suis pas stressé du tout. Je l’étais plus à mon combat précédent en décembre. Même si l’enjeu est considérable, je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur de rien en fait. A chaque nouvelle épreuve, j’ai l’impression d’avoir déjà connu bien pire. Donc...»
PAR: FRIDA NOLLA