GROFFILEX AC : Ousmanou Mbombo Njoya, la tête de proue
Groffilex A C (Groffilex Afrique Centrale) est une entreprise qui se déploie dans le domaine du sport. Elle fournie des sièges et autres matériels dans des stades. Ses bureaux sont à Yaoundé, au quartier Bastos, à côté de l’ambassade d’Espagne.
Ousmanou Mbombo Njoya Directeur Général de Groffilex Afrique Centrale ouvre les portes de son entreprise à nos internautes.
Quel est le domaine spécifique de votre entreprise Groffilex ?
GROFFILEX AC, c’est un groupe Français international, qui fait dans le plastique et qui s’est spécialisé dans tout ce qui est en plastique notamment des sièges de stades.
Votre entreprise existe depuis combien d’années ?
L’entreprise Groffilex elle même existe depuis près de 60 ans et au fil des années elle s’agrandie. Groffilex Afrique centrale que je représente en Afrique existe depuis 2ans.
Pourquoi avoir choisie de fournir les stades Camerounais en équipements ?
D’abord parce que je suis Camerounais, je pense que j’ai une fibre patriotique. Et savoir que la CAN se déroulait chez moi était aussi quelque chose qui m’a boosté à venir là et d’essayer d’apporter ma petite pierre à l’édifice Cameroun.
Alors quels stades avez-vous fournie en sièges et équipements au Cameroun ?
Nous avons eu à équiper le stade militaire de Yaoundé, le stade annexe numéro 1 à Mfadena, le stade Moliko à Buea, le stade municipal à Buea aussi et le Centenery à Limbe.
Quels sont les grands chantiers que Groffilex va réaliser pour la CAN 2019 ?
Disons que là nous avons travaillé pour la CAN 2016, nous avons installé les sièges dans les stades, et même les stades d’entrainements. Évidemment, nous avons envie d’équiper des stades beaucoup plus grands. Au vue du retour que nous avons de nos prestations, précisément du travail que nous avons fait de 2016 est plutôt positif parce qu’’ils ont apprécié la qualité du travail. Sur cette base donc, nous essayons de voir sur certains stades, notamment ceux de Garoua et de la Réunification à Douala Bepanda, on pourra aussi, faire bénéficié au Cameroun de notre expérience, et notre savoir faire.
Avez-vous déjà proposé vos services à d’autres pays d’Afrique Centrale en dehors du Cameroun ?
En dehors du Cameroun, les références de Groffilex sont très très grandes. Notamment le stade de France, à Saint Deni à Paris, plein de stade en France, en Turquie, au Brésil. Et en Afrique, nous avons habillé des stades au Nigéria, et pour la CAN 2015, Groffilex Afrique Centrale a travaillé aussi pour les stades du Gabon.
Vous avez travaillé en 2016 sur ces stades au Cameroun, un an après pensez-vous que ces matériaux sont bien conservés ?
Les sièges en plastiques ont cette particularité qu’ils s’usent avec le temps. Et Groffilex aussi a cette particularité qu’il apporte une certaine garantie, une garantie par rapport à la décoloration des sièges. Nous apportons une garantie qui est de 5 ans. Evidement, nous installons les sièges, mais ce n’est pas à nous de venir les nettoyer tous les matins. Donc là, nous avons vu les sièges, dans quel état ils sont, ils ne sont pas très propre. Mais je pense que les autorités locales prendront des mesures pour que le matériel soit bien entretenu. Nous on pose, on leurs donne des indications sur l’entretiens, par rapport à la garantie, à la décoloration. Bon c’est une garantie qui est de 5 ans, c’est ce que nous on peut apporter.
Pensez-vous participer véritablement au recul du chômage au Cameroun ?
C’est bien d’en parler, le recul du chômage pour nous vient du faite qu’en général quand on installe des sièges en Europe, on a une main d’œuvre spécialisé. Mais au Cameroun, on forme des jeunes Camerounais pour le faire. Sur le projet 2016 par exemple, nous avons employés une trentaine de jeune à qui nous avons appris un peu les rouages de ce métier qui était nouveau pour eux. Et on espère qu’avec la CAN 2019, on pourra encore faire participer d’autres jeunes Camerounais au développement de leur pays.
Excepté l’habillage des stades, avez-vous d’autres services que vous mettez à disposition de vos clients ?
Avec l’expérience que nous avons ailleurs, nous avons équipés les stades d’entrainements en salles de sports. Nous avons équipés les stades d’entrainements en cabinet d’infirmeries, pour s’occuper des premières urgences des joueurs ou des spectateurs. Ça, nous savons aussi le faire et nous l’avons fait pour la CAN 2016 et nous le ferons encore pour la CAN 2019 au Cameroun. Mais s’il ya d’autres besoin, on avisera, nous savons aussi faire dans tout ce qui est pelouses, barrières de stades, mais pour l’instant, la question ne nous a pas été posée.
Le Cameroun se fournie en stade, qu’est ce que cela vous inspire ?
On a longtemps reproché au Cameroun de ne pas avoir des infrastructures, d’avoir un gros déficit en infrastructure. Je crois que depuis, un certain temps, un effort est entrain d’être mis de ce côté-là, vous avez vu des stades qui sont beaux. Maintenant, le tout n’est pas d’avoir ces installations, encore faudrait il savoir les entretenir, c’est l’appel que je fais aux autorités, de prendre un peu cet aspect en considération. Ce n’est pas toutes les années qu’on construira des stades, donc, il faut entretenir ce qu’on a, pour pouvoir faire plaisir à notre jeunesse.
Pensez-vous que le Cameroun sera prêt en 2019 pour le CAN, étant donné que vous êtes l’un des prestataires ?
Je ne parle que du volet qui me concerne. Et en ce qui me concerne, nous n’avons aucune inquiétude. Nous avons un certain chronogramme en ce qui concerne l’installation des sièges, il ne suffit pas de les commander et de venir les monter. Avant que les sièges n’arrivent au Cameroun, il faut qu’on ait des indications, sur les couleurs, sur la qualité choisie par le client Cameroun. A partir de là, on essaye d’établir un chronogramme et on essaye de produire et maintenant, tout dépend de la commande et du client, et plus il en a, plus sa prend du temps. Il faut compter aussi le temps d’acheminement et le temps d’installation. Donc je vais dire en gros que pour habiller un stage, je vais prendre au maximum un stade de 20.000 places, il faut à peut prêt, 7 à 8 mois. Donc, en ce qui me concerne, le Cameroun sera prêt le jour dit, puisque nous sommes à 18 mois de la compétition.
Crédit photos : FRIDA NOLLA